1. À bâtons rompus, une pointe d’originalité
Dans la pose à bâtons rompus, les lames sont disposées en angle droit : le petit côté d’une lame s’emboîte dans le grand côté de la lame voisine. Toutes les lames sont de la même longueur, et la pose démarre au centre de la pièce pour évoluer en direction des murs. Les lames périphériques sont recoupées.
Le point fort : cette pose se démarque par son originalité tout en étant plutôt facile à mettre en œuvre.
2. À l’anglaise, le nouveau classique
La pose à l’anglaise, dite aussi « à coupe perdue », est la plus courante. Les lames, de longueur différente, s’installent en rangées parallèles, et les joints sont décalés de manière irrégulière. La pose démarre dans un angle de la pièce pour courir jusqu’au mur opposé : en bout de rangée, la dernière lame est coupée. Attention à panacher les longueurs des lames et les variations de couleurs pour obtenir une belle homogénéité d’ensemble.
Le point fort : c’est la pose la plus simple à réaliser.
3. Point de Hongrie, le fin du fin
Dite aussi « à chevrons », la pose à point de Hongrie se caractérise par des bouts de lames coupés à 45° ou 50° pour obtenir des lames « pointues ». Les longueurs des lames, dites de « pointe à pointe » ou de « pointe à talon », sont toujours fixes. Elles s’emboîtent au niveau de l’angle. La pose commence au milieu de la pièce. Très technique, elle induit des coûts de fabrication et de pose supérieurs. Mais quelle élégance !
Le point fort : apparue dès le 17e siècle dans les demeures aristocratiques, elle est devenue, au 19e siècle, le motif par excellence des appartements haussmanniens.
4. En échelle, dans les grandes pièces
La pose en échelle se réalise avec des lames larges et courtes, entrecoupées par des lames plus étroites, posées perpendiculairement pour former des « échelles ». En général, les lames verticales mesurent de 70 à 90 mm de large, et les lames formant les « barreaux » mesurent de 90 à 120 mm de large.
Le point fort : cette pose permet l’emploi de lames de courte longueur, souvent plus économiques à l’achat, et avantagent les pièces de grande surface.
5. Fougère, la méconnue
Dite aussi « vannerie », la pose « fougère » associe des lames biseautées à des frises droites. Les lames obliques sont cependant plus fines que dans un point de Hongrie, et les verticales souvent plus larges que dans la pose en échelle.
Le point fort : très originale, cette pose est peu répandue, mais elle procure un bel effet visuel.
6. Mosaïque, l’esprit vintage
Les parquets en mosaïque, dits aussi en damier, se présentent comme des dalles carrées sur lesquelles sont assemblées des lamelles de bois massif. La pose est droite ou en diagonale, à joints décalés ou non. Très à la mode dans les années 70 et 80, ils ont été détrônés petit à petit par les grandes longueurs de lames des parquets à l’anglaise. Aujourd’hui, des dalles de plus grande dimension les remettent au goût du jour.
Le point fort : facile à réaliser, elle offre un choix de dessins très variés.
7. Pont de bateau, le pied marin
La pose « pont de bateau » est, en principe, destinée aux salles de bains, mais rien n’empêche son utilisation dans d’autres pièces de la maison. Les lames, de faible largeur, sont séparées les unes des autres, dans le sens de la longueur, par des joints élastiques en mastic polymère, noir ou de couleur. Posés en cordons, ceux-ci permettent au bois de se dilater et de se rétracter sans créer de désordre dans une pièce soumise à l’humidité. Les lames sont impérativement collées.
Le point fort : cette pose permet l’installation d’un parquet dans une salle de bains en toute sécurité.